Location DPE E : L’impact de la classe énergétique sur la location et la visibilité des annonces immobilières
Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est devenu bien plus qu’un simple document obligatoire. C’est aujourd’hui un critère décisif sur le marché immobilier, capable d’influencer directement la visibilité, la valeur et la rentabilité d’un bien immobilier.
Et pour les professionnels de la rénovation, comprendre l’impact d’un DPE E est désormais stratégique : entre interdiction progressive de location, aides financières, travaux de rénovation énergétique et attentes des acquéreurs, le sujet est au cœur de la transformation du parc locatif français.
Selon une étude Jinka, près de 20 % des acheteurs et 15 % des locataires utilisent le filtre DPE pour trier les annonces immobilières. Dès la classe D, l’intérêt chute. Pour les logements classés E, 60 % des utilisateurs les excluent purement et simplement de leurs critères de recherche. Autrement dit : un DPE E, c’est une visibilité réduite et des chances de location en berne.
Voyons ensemble pourquoi et surtout comment y remédier.
1. Comprendre l’étiquette DPE E : au cœur du problème
Le DPE évalue la consommation d’énergie et les émissions de CO₂ d’un logement. Pour un logement de plus de 40 m² situé à moins de 800 mètres d’altitude, une étiquette énergie E correspond à une consommation d’énergie comprise entre 250 et 330 kWh/m².an, ou à des émissions de gaz à effet de serre de 50 à 70 kg CO₂/m².an.
En clair, ces logements sont énergivores : leur consommation est élevée, leurs factures aussi, et leur impact carbone important.
Pour les propriétaires bailleurs, cela signifie :
- Un diagnostic peu attractif sur les portails immobiliers.
- Une perception de logement ancien et mal isolé.
- Des locataires de plus en plus réticents face à des charges énergétiques élevées.
La conséquence directe ? Un bien moins cliqué, moins visité, et plus difficile à louer.

2. Les caractéristiques des logements DPE E
Les logements classés E représentent environ 24 % du parc immobilier français. La plupart datent d’avant les années 1950, avant l’apparition des normes modernes d’isolation thermique et d’installation performante.
On y retrouve souvent :
- Une isolation des murs inexistante ou obsolète,
- Des combles peu ou pas isolés,
- Des planchers ou sols mal protégés,
- Des fenêtres en simple vitrage,
- Une ventilation naturelle inefficace,
- Et parfois, une toiture ancienne, source majeure de pertes de chaleur.
Ces bâtiments sont typiquement des passoires thermiques légères, qui ne sont pas encore interdites à la location, mais le compte à rebours est lancé.
3. Le cadre légal : un calendrier d’interdiction déjà engagé
La loi Climat et Résilience a fixé un calendrier clair pour sortir progressivement les logements les plus énergivores du marché locatif.
- Depuis 2023 : interdiction des biens classés G+ à la location.
- En 2025 : c’est le tour des biens classés G.
- En 2028 : interdiction des biens classés F.
- En 2034 : les DPE E seront à leur tour interdits à la location.
Les propriétaires disposent donc d’une décennie pour réaliser les travaux de rénovation énergétique nécessaires. Mais plus tôt ils agiront, plus ils en tireront profit : meilleure valeur locative, meilleure visibilité des annonces, et un diagnostic plus favorable.
4. Les conséquences d’un DPE E sur la location
a. Visibilité réduite sur les portails
Les plateformes immobilières imposent désormais l’affichage obligatoire du DPE et de son étiquette énergie.
Un logement classé E attire jusqu’à deux fois moins de clics qu’un logement classé C ou D. Les utilisateurs filtrent, comparent, et les logements classés les plus performants se positionnent naturellement en tête de liste.
Résultat : même à loyer équivalent, un logement mieux classé apparaît plus souvent et se loue plus vite.
b. Valeur locative et patrimoniale
Une étude de l’ADEME montre qu’un saut de classe DPE peut augmenter la valeur d’un bien immobilier jusqu’à 18 %. À l’inverse, un logement énergivore voit sa valeur diminuer, surtout à l’approche des échéances d’interdiction.
c. Risques juridiques et critères de décence
Depuis 2023, le DPE valide est une condition essentielle de la mise en location.
Un logement trop énergivore peut être jugé indécent selon les critères de décence énergétique fixés par la loi.
En cas de non-conformité, le propriétaire s’expose à :
- L’obligation de réaliser des travaux de rénovation,
- Une réduction de loyer imposée,
- Ou même une interdiction de location.
5. Quelles solutions pour améliorer un DPE E ?
Le DPE est directement corrélé à la performance thermique du bâti et au rendement énergétique des installations. Voici les postes prioritaires à cibler pour améliorer efficacement une étiquette E :
a. Isolation thermique globale
- Isolation des murs par l’extérieur ou l’intérieur,
- Isolation des combles et de la toiture, souvent à l’origine de 25 à 30 % des déperditions,
- Isolation des planchers bas pour limiter les pertes via le sol.
b. Remplacement des fenêtres
Installer des fenêtres double vitrage ou triple vitrage permet de gagner plusieurs dizaines de kWh/m² chaque année.
c. Ventilation contrôlée
Une VMC double flux assure une ventilation efficace sans pertes thermiques et améliore la qualité de l’air intérieur.
d. Système de chauffage performant
Remplacer les anciens équipements par une pompe à chaleur, une chaudière biomasse ou des solutions à énergies renouvelables permet de réduire la consommation d’énergie et de limiter les émissions.
Chaque geste améliore la situation énergétique du logement et rapproche d’un saut de DPE vers la classe D voire C.
6. Les aides disponibles pour financer la rénovation
Les travaux de rénovation énergétique peuvent représenter un investissement conséquent, mais de nombreuses aides financières existent pour encourager les propriétaires à agir.
a. MaPrimeRénov’
C’est l’un des dispositifs les plus populaires, géré par l’ADEME et l’Anah. Il permet de financer une grande partie des travaux d’isolation thermique, de chauffage, ou de ventilation selon les revenus du ménage et le gain énergétique obtenu.
b. Certificats d’économies d’énergie (CEE)
Ces aides, financées par les fournisseurs d’énergie, peuvent se cumuler avec MaPrimeRénov’ pour réduire encore le reste à charge.
c. Prêt à Taux Zéro (éco-PTZ)
Un financement sans intérêt pour les travaux de rénovation énergétique lourds.
d. Programmes régionaux et locaux
Certaines régions offrent des bonus ou des subventions supplémentaires, accessibles via les espaces France Rénov’.
💡 Bon à savoir : un audit énergétique peut être nécessaire pour bénéficier de certaines aides, notamment dans le cas d’un logement classé E ou F.
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7. Le rôle des professionnels : du diagnostic à la valorisation
Pour les acteurs du bâtiment, ces évolutions représentent une opportunité commerciale majeure.
Les diagnostiqueurs immobiliers, bureaux d’études, artisans et entreprises de rénovation deviennent les alliés indispensables des propriétaires bailleurs souhaitant :
- Sécuriser la location,
- Améliorer la performance énergétique,
- Et maintenir la valeur patrimoniale du bien.
L’enjeu : standardiser les diagnostics, fiabiliser les estimations de consommation, et proposer des scénarios de travaux cohérents, chiffrés et adaptés à chaque logement.
8. Investir dans un bien DPE E : menace ou opportunité ?
Pour les investisseurs, un bien classé E peut sembler risqué à première vue. Pourtant, il offre souvent une marge de négociation importante à l’achat, surtout si une simulation de rénovation montre qu’un saut de classe énergétique est réalisable à coût maîtrisé.
Après travaux :
- Le bien gagne en valeur verte,
- Les loyers deviennent plus attractifs,
- Et la rentabilité s’améliore sur le long terme.
Mais tout dépend d’une évaluation fiable et d’un chiffrage précis des travaux de rénovation énergétique à entreprendre.
9. La donnée au service de la rénovation : place à l’intelligence
Avec l’essor des plateformes d’audit énergétique, la data et l’IA redéfinissent la manière de qualifier un projet.
Les outils digitaux permettent désormais d’analyser un bien à distance, d’identifier les travaux prioritaires, de calculer les aides financières et de simuler le saut de DPE obtenu après intervention.
Cette approche permet aux professionnels :
- D’éviter les visites inutiles,
- De gagner du temps sur la qualification commerciale,
- Et de proposer des devis plus précis et plus pertinents.
10. Comment kelvin accompagne les pros dans la montée en performance des logements DPE E
C’est précisément sur ce terrain que kelvin révolutionne la rénovation énergétique.
Basé sur une combinaison unique de données géostatistiques, de modélisation 3D et d’intelligence artificielle, kelvin estime à distance la performance énergétique d’un logement à partir d’une simple adresse.
Un diagnostic en quelques clics
En quelques secondes, kelvin génère :
- Une étude énergétique chiffrée,
- 1 à 3 scénarios de travaux personnalisés,
- Le chiffrage précis des coûts,
- Et l’estimation des aides financières mobilisables (MaPrimeRénov’, CEE, etc.).
Une IA calibrée pour les pros
L’outil combine la vision par ordinateur et les bases de données publiques pour modéliser le bâti et proposer des solutions sur mesure, validées par des thermiciens.
Des rapports clairs et exploitables
Chaque étude est téléchargeable en PDF, modifiable en ligne, et partageable au client.
Résultat : une qualification standardisée, rapide, et sans déplacement.
👉 Pour les entreprises de travaux, bureaux d’études, diagnostiqueurs ou opérateurs rénovation, kelvin permet d’évaluer l’ampleur d’un projet avant même la première visite, et de garantir une amélioration du DPE documentée.
12. En conclusion : de la contrainte à l’opportunité
La location des logements classés E est à la croisée des chemins.
Entre critères de décence, obligations réglementaires, hausse du coût de l’énergie et attentes écologiques, le DPE devient un levier stratégique autant qu’un enjeu commercial.
Pour les pros de la rénovation, c’est le moment de prendre de l’avance :
accompagner les propriétaires dans leur audit énergétique, proposer des solutions d’isolation, valoriser les aides financières disponibles, et surtout, rendre visible l’impact des travaux de rénovation énergétique.
Et pour ça, kelvin est le partenaire idéal.
En un clic, son simulateur analyse, chiffre et qualifie les projets pour garantir une amélioration du DPE mesurable et rentable.
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