Accompagner la rénovation

Pourquoi passer la formation Label RGE pour les professionnels ?

10/11/2025
5
min

En 2025, être RGE, ce n’est plus un “plus” : c’est une condition d’entrée sur le marché.
Et dès 2027, impossible de sous-traiter à un artisan RGE sans l’être soi-même. Autrement dit : le label RGE devient le sésame indispensable pour tout professionnel de la rénovation énergétique qui veut continuer à facturer ses travaux.

{{cta}}

Mais concrètement, qu’est-ce que ce label RGE ? Comment l’obtenir ? Et surtout, pourquoi est-il devenu indispensable pour les pros du bâtiment ?
On fait le point.

Le Label RGE, gage de qualité et clé des aides

Le Label Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) est une certification qui atteste du savoir-faire d’une entreprise en matière de rénovation énergétique et d’installation d’équipements utilisant des énergies renouvelables.
C’est un garant de la qualité des chantiers, mais aussi le passeport pour débloquer les aides financières (MaPrimeRénov’, CEE, Éco-PTZ, etc.).

En clair, sans mention RGE, impossible pour un client de toucher les aides.
C’est donc un levier commercial et stratégique pour tous les professionnels : être RGE, c’est inspirer confiance, être conforme aux critères légaux et administratifs, et surtout, rester compétitif dans un secteur qui se structure à grande vitesse.

Le cadre est clair : seules les entreprises disposant d’une qualification RGE peuvent intervenir sur les principales technologies clés de la rénovation (isolation, ventilation, pompes à chaleur, chaudières à haute performance, photovoltaïque, etc.).

Comment obtenir la qualification RGE ?

L’obtention du label RGE passe par plusieurs étapes, bien encadrées par l’ADEME et les organismes agréés (Qualibat, Qualit’EnR, Qualifelec, Certibat, etc.).

1. Choisir le bon domaine d’intervention

Chaque label RGE correspond à un type de travaux : isolation, chauffage, solaire, rénovation globale…
Un artisan ne peut pas être “RGE tout court” : il l’est pour un domaine précis.

2. Suivre la formation adaptée

Le responsable technique doit suivre une formation FEEBAT RenoPerf avec un tron commun et des modules spécifiques à son activité (par ex. : “Chauffage”).
Cette étape est cruciale : elle garantit la maîtrise des règles de l’art et la compréhension du fonctionnement énergétique des bâtiments.

3. Monter le dossier de dépôt

L’entreprise doit prouver sa conformité à plusieurs critères de qualité :

  • Critères administratifs (immatriculation, attestation URSSAF à jour)
  • Critères financiers (stabilité sur les deux derniers exercices)
  • Critères de moyens humains et techniques (qualification du personnel, équipements adaptés)
  • Critères de qualité des chantiers (au moins deux chantiers récents à présenter à l’organisme pour évaluation).

À noter : le non-respect des règles relatives à la qualité des travaux peut entraîner le retrait du label RGE.

Les organismes et certifications existants

Le Label RGE n’est pas délivré par l’État, mais par des organismes agréés :

  • Qualibat pour le bâtiment et les entreprises multi-corps d’état
  • Qualit’EnR pour les énergies renouvelables (solaire, bois, PAC…)
  • Qualifelec pour le génie électrique
  • Certibat ou Cerqual pour la certification des chantiers globaux

Chaque organisme s’appuie sur des référentiels et des critères légaux précis définis par la norme NF X50-091, garantissant impartialité et transparence du processus d’évaluation énergétique.

Le RGE global : un label qui change la donne

Nouveauté majeure : le RGE Rénovation globale permet à une seule entreprise d’assurer l’ensemble du projet de rénovation.
Fini le casse-tête des multiples interfaces et entreprises par lot : le pro certifié RGE global peut piloter tous les postes de l’audit à la réception.

C’est une opportunité énorme pour les professionnels qui souhaitent se positionner sur des projets complets et gérer la rénovation globale dans son intégralité.

En bonus : cette mention RGE inclut une compétence en évaluation énergétique, indispensable pour les scénarios de rénovation et l’optimisation des aides financières.

Pourquoi c’est un enjeu stratégique pour le secteur

Entre les obligations réglementaires et la montée en puissance des aides type MaPrimeRénov, le label RGE structure désormais tout l’écosystème de la rénovation.
Les professionnels qui anticipent ces évolutions consolident leur crédibilité et améliorent leur efficacité commerciale.

Le résumé est simple :
Être RGE, c’est être visible, conforme, et surtout préféré par les clients, les plateformes, et les organismes financiers.

Et si vos démarches RGE s’accompagnaient d’une vraie stratégie commerciale ?

Le label RGE ouvre des portes, mais il faut encore savoir les franchir efficacement.
Et c’est là que kelvin° entre en jeu.

Grâce à son outil de qualification standardisée, kelvin permet aux professionnels de la rénovation énergétique de déterminer l’ampleur d’un projet avant de se déplacer, avec :

  • Une évaluation énergétique à distance à partir d’une simple adresse,
  • Des scénarios de rénovation personnalisés et chiffrés,
  • Le calcul automatique des aides financières (CEE, MaPrimeRénov’),
  • Un rapport complet pour structurer vos démarches et vos chantiers.

En clair : pendant que le label RGE valide la qualité de votre travail, kelvin° vous aide à gagner du temps et à signer plus vite en qualifiant vos projets avec précision.

Essayez dès maintenant le simulateur DPE kelvin°
ou découvrez l’outil de qualification commerciale
pour passer du label à la performance terrain.

{{cta}}

Vous cherchez à générer plus de prospects qualifiés ?
Utilisez le simulateur kelvin pour capter l’intérêt de vos clients et démarrer la discussion sur des bases chiffrées.
Tester le simulateur