Le label RGE est devenu un passage obligé pour toute entreprise qui veut peser sur le marché de la rénovation énergétique. Mais la vraie question que beaucoup se posent, c’est : combien de temps ça prend vraiment pour l’obtenir ?
Spoiler : ça peut aller vite… si on connaît bien les étapes, les bons organismes, les pièces à fournir, et si on évite les erreurs qui ralentissent tout.
Voici un tour d’horizon clair, net et structuré pour tous les artisans du secteur qui veulent enclencher la machine.
Pourquoi le RGE est aujourd’hui indispensable
Impossible de signer un devis avec des clients qui veulent profiter des aides publiques (MaPrimeRénov’, CEE, Éco-PTZ…) sans mention RGE. C’est devenu une condition d’accès aux chantiers financés. Et donc, à une très grande partie du marché.
Le label RGE agit comme un filtre. Il vous rend visible dans l’annuaire RGE, permet d’être sollicité par des acteurs institutionnels ou des particuliers bien informés, et légitime votre niveau de qualité.
Il est délivré par un organisme de qualification (comme Qualibat, Certibat, Qualifelec, Qualiforage, Qualibois ou Écoartisan) et repose sur plusieurs critères à respecter, que ce soit sur le plan administratif, financier ou technique.
Le parcours pour obtenir la certification RGE
Tout commence par une formation spécifique au domaine dans lequel vous souhaitez être qualifié. La durée varie généralement de 2 à 5 jours selon le module et l’organisme choisi. Cette formation s’adresse à un référent technique désigné par l’entreprise, responsable de la bonne mise en œuvre des travaux.
Une fois le QCM final validé, place au montage du dossier. Il faudra fournir : Kbis, attestation d’assurance décennale, preuves de la fonction du référent, exemples de chantiers (ou équivalents pour un RGE probatoire), bilans financiers, etc.
Ce dossier est ensuite examiné par l’organisme choisi, qui émettra une décision de certification ou demandera des compléments. Si tout est en ordre, la qualification est délivrée et l’entreprise figure immédiatement dans l’annuaire RGE.
Un audit de chantier est prévu dans un délai de 24 mois pour confirmer la qualité des travaux réalisés.

Le temps moyen pour obtenir le RGE
En pratique, il faut compter entre 2 et 6 mois entre le début de la formation et l’obtention effective du label RGE.
Atteindre 2 à 3 mois est possible si le dossier est complet et que l’organisme est réactif, mais dans la majorité des cas, la moyenne constatée tourne autour de 3 à 6 mois.
Le délai dépend de la rapidité de constitution du dossier, de la disponibilité du référent technique et du calendrier de traitement de l’organisme. Un seul document manquant peut décaler la procédure de plusieurs semaines.
RGE probatoire : une option pour aller plus vite
Pour les jeunes entreprises qui n’ont pas encore de chantiers de référence, il existe une alternative : le RGE probatoire.
C’est une version temporaire valable deux ans, qui permet de travailler sur des travaux aidés immédiatement. Idéal pour démarrer une activité et sécuriser ses premiers contrats.
À propos des formations
À ce jour, il n’existe pas de confirmation officielle d’un remplacement national et obligatoire d’un module par un autre à une date précise (comme “Rénoperf” au 1er octobre 2025).
Le type de formation à suivre dépend de votre domaine d’activité, de l’organisme choisi et des référentiels applicables au moment de votre inscription.
Combien ça coûte de devenir RGE ?
Tout dépend de votre organisme et de votre parcours.
La formation coûte souvent entre 350 € et 1 200 € HT, selon le contenu et la spécialité.
À cela s’ajoutent les frais de certification, qui varient entre 300 € et 1 000 € selon l’activité et l’organisme.
En incluant la formation, la certification, l’audit et l’accompagnement éventuel, le coût global peut atteindre plusieurs milliers d’euros.
Des financements sont possibles via le FAFCEA, Constructys, ou encore certains fournisseurs d’énergie.
Le lien entre RGE et aides : indissociable
Le label RGE conditionne l’accès aux principales aides publiques. Sans qualification, vos clients ne pourront pas bénéficier de MaPrimeRénov’, des CEE ou de l’éco-PTZ.
Sans RGE, même avec un excellent devis, vous risquez d’être écarté. Les critères de qualification sont fixés par l’État et font l’objet de contrôles réguliers.
Et si on vous disait que vous pouvez aller encore plus vite ?
Le RGE est indispensable. Mais encore faut-il qualifier la demande, cibler les bons projets, et éviter de se déplacer pour des prospects non éligibles ou mal informés.
C’est là que kelvin change la donne.
Avec kelvin, vous pouvez :
- Estimer à distance la performance énergétique d’un logement à partir de son adresse
- Générer 1 à 3 scénarios de travaux adaptés
- Identifier les aides mobilisables
- Obtenir un rapport clair et partageable
En clair, c’est un outil qui fiabilise la qualification commerciale, évite les pertes de temps et vous permet de vous concentrer sur les projets rentables.