L’audit énergétique évolue en 2025 : le nouvel audit réglementaire
L’année 2024 a marqué un tournant majeur pour la rénovation énergétique du bâtiment. Avec la mise en place du nouvel audit réglementaire, le secteur sort d’un cadre éclaté entre audit incitatif et audit réglementaire pour entrer dans une logique unifiée, plus lisible et surtout obligatoire. Pour les diagnostiqueurs immobiliers, les organismes de certification et les professionnels du secteur, ce changement est stratégique : il redéfinit les pratiques, la formation, et même les opportunités commerciales.
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Avant avril 2024 : deux audits, deux logiques

Jusqu’en avril 2024, deux dispositifs co existaient :
- L’audit incitatif, indispensable pour obtenir les aides MaPrimeRénov’ ou les CEE dans le cadre d’une rénovation globale. Il servait de première étape dans le parcours de financement d’un logement, permettant l’estimation des gains en consommation d’énergie et la rédaction d’un rapport avec des recommandations.
- L’audit réglementaire, rendu obligatoire en avril 2024 pour la vente d’une monopropriété considérée comme une passoire thermique (F ou G au dernier DPE).
Un système complexe, source de confusion pour le propriétaire, le vendeur et même le diagnostiqueur.
Depuis avril 2024 : un cadre unifié et renforcé

L’arrêté du 21 septembre 2023 et le décret d’application ont clarifié les choses : un seul audit énergétique obligatoire encadre désormais la rénovation.
Le nouvel audit réglementaire est requis :
- Pour la vente de passoires thermiques (maisons ou immeubles en monopropriété) classées E, F ou G. Cette obligation s’étendra aux logements classés E dès janvier 2025, puis aux classes D à partir de janvier 2034.
- Pour l’accès aux aides financières à la rénovation globale (MaPrimeRénov’, CEE “rénovation globale”, Eco-PTZ).
Chaque rapport de synthèse doit désormais intégrer :
- Une évaluation de l’état initial du logement,
- Plusieurs scénarios de rénovation, dont un avec un saut de 2 classes DPE dès la première étape,
- Une attestation garantissant la conformité réglementaire,
- Des précisions techniques (isolants, rendements, quantités),
- Un volet confort thermique et sanitaire (18-20°C et bonne ventilation).
Les implications pratiques pour les pros
Cette réforme voulue par le ministre du logement et de la transition énergétique n’est pas qu’une contrainte réglementaire : elle structure la pratique métier, renforce la valeur du diagnostiqueur, et place l’audit énergétique au cœur des stratégies de rénovation.
Pour les diagnostiqueurs, la réforme impose de nouvelles compétences, validées par un organisme de certification et reconnues par l’Institut national ou l’ADEME. La validité de l’audit est désormais limitée à 5 ans, ce qui entraîne un besoin de renouvellement régulier.
Pour les copropriétés, la mise en conformité représente un enjeu collectif. Pour les propriétaires vendeurs de monopropriété, il s’agit d’un passage obligé. Dans tous les cas, l’audit s’intègre désormais au dossier de diagnostic technique (DDT), au même titre que le DPE ou l’CCH.
Quand l’audit énergétique est-il obligatoire pour bénéficier des aides ? Le coût et les aides : une articulation clé
Pour les travaux de rénovation énergétique dits “mono gestes”, c’est à dire ceux qui ne touchent qu’un seul poste de travaux (menuiseries, isolation d’un mur), les CEE et d’autres aides locales sont encore disponibles SANS audit réglementaire.
Par contre, pour toutes les aides de l’état MaPrimeRénov ET pour les CEE “Rénovation Globale”, un audit réglementaire valide est désormais exigé. Le coût d’un audit peut varier, mais son rôle est clair : sans audit, pas d’aides pour une rénovation gloable. Qu’il s’agisse de MaPrimeRénov’, des CEE ou de l’Eco-PTZ, toutes ces aides reposent désormais sur ce nouvel audit réglementaire. Il devient ainsi la première étape pour enclencher des financements et rassurer les ménages comme les organismes financeurs.
Comment les pros peuvent simplifier leur quotidien ?
L’audit énergétique apporte une réponse rigoureusement conforme à la réglementation. Il existe néanmoins plein d’autres cas, où un audit réglementaire n’est pas nécessaire ou peut arriver dans un second temps :
Pour les projets sans aides, pour les ménages dits aux revenus modérés ou supérieurs, pour l’étude de pré-projets. Le défi est clair : multiplier les audits, répondre aux exigences du cadre légal et fournir rapidement des informations fiables aux ménages. Pour éviter d’y laisser un temps précieux, les professionnels ont besoin d’outils digitaux capables de fiabiliser et standardiser la qualification des projets.
👉 C’est là que kelvin fait la différence. Grâce à son IA, kelvin produit en quelques minutes un rapport complet, avec estimation du saut de classe DPE, scénarios de rénovation, calcul des aides (MaPrimeRénov’, CEE), et une qualification commerciale prête à l’emploi.
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- réduisez le temps passé sur la situation initiale du logement,
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